D’un côté le djebel Baní. De l’autre côté, l’oued Draa et au milieu coule du sable !
Des dunettes sur des kilomètres. On monte et on descend inexorablement. C’est incessant. Il faut doser juste à chaque dune, entre « le trop court » et on s’ensable et « le trop long » et ça saute !
On arrive à garder le cap grossièrement mais si le vent s’en mêle alors tout se complique. Ça naviguera à l’estime totale. Sans certitude.
En fin de première journée, les premiers équipages seront aux pieds des dunes pour bivouaquer ; peut-être même dans les dunes déjà. Mais quoiqu’il en soit, cette fois le sable sera salvateur pour planter la tente et passer une nuit dans les plus belles conditions.
Le second jour direction la plage.
L’erg est moins impressionnant que celui de MERZOUGA, mais les dunes sont souvent plus instables, plus exposées. Et la sensation de « surfer » pourraient vite être freinée par l’une d’elle. Quel que soit le parcours choisi, les Gazelles le traverseront avec plus ou moins de difficulté. Il ne faudra pas perdre du temps précieux à s’ensabler… ce serait dommage de s’arrêter si près du but.
Et puis, ce sera le retour vers le dernier bivouac. Pas par la route directe… trop simple. Le Lac IRIQUI et sa montagne flottante. Les crêtes de dinosaure et ses passes « qui ne passent pas ». Les falaises du M’daouer infranchissables… Et puis ce seront les derniers tours de roues. Fierté et bonheur de l’avoir fait mais aussi beaucoup de nostalgie. Peut-être déjà un manque de désert…