Nathalie et Caroline, les électriques en puissance
RALLYE AÏCHA DES GAZELLES 2023
Autour du Rallye
Le rallye ? Elles se sont inscrites sur un pari. Nathalie et Caroline sont l’une des quatre équipes à concourir dans la catégorie E-Gazelle Auto. Et c’est tout sourire qu’elles reviennent du premier marathon, au volant de leur petite Zoé jaune et bleue.
Dans un éclat de rire, Caroline annonce la couleur : « On est là parce que Nathalie supporte mon caractère ! » Caroline, 40 ans et Nathalie, 39 ans, découvrent l’évènement pour la première fois. Ces analystes financière et spécialiste en conseil, numéro 502 (Caroline VELTZ / Nathalie GAUDILLOT ) se sont lancées sur un « cap ou pas cap » en janvier 2022. « On devait prendre une bière et on en a bu… beaucoup plus ! Dans la soirée, on s’est avouées que le rallye faisait partie de nos rêves. On avait chacune envie de le faire pour marquer l’étape des quarante ans qui arrivait ».
Un groupe soudé
Sur le bivouac de Dar Kaoua, les filles récupèrent entre copines après deux jours de marathon. Quarante huit heures intenses, où le corps et le cœur jouent les montagne russes. Même en partant confiantes, Nathalie reconnait qu’elles n’avaient pas mesuré les contraintes techniques : « Les électriques n’ont pas les capacités d’un 4×4, il faut le prendre en compte ». Arrivées de nuit sur leur dernier point de passage, les gazelles confessent s’être faites remonter les bretelles par leur loueur, venu soutenir ses équipages. « On roulait peut être un peu vite dans les cailloux avec notre Zoé…on voulait se faire plaisir ! »
Et du plaisir, visiblement, elles en ont pris lors de leur première nuit dans le désert. « Toutes les électriques se sont retrouvées pour dormir au même endroit. Chacune avait apporté quelque chose, du chocolat, des gâteaux pour agrémenter la soirée. C’était vraiment sympa, avec un côté sauvage, seules au milieu de rien », raconte Caroline. Peu nombreuses, les électriques font figure de groupe soudé dans le désert marocain.
Les mains dans le cambouis
De cette étape, les filles gardent aussi le souvenir de leur première crevaison, juste avant de rentrer au bivouac. « Il a fallu changer la roue, c’était la première fois. Maintenant, on sait le faire » annoncent-elles avec fierté. « On s’aperçoit que notre mental a de la ressource, bien plus que ce qu’on imaginait ».
À quelques jours de l’arrivée, les copines affichent un moral gonflé à bloc, aussi chargé que la batterie de leur électrique. « On veut aller au bout du rallye, tester nos limites et celles du véhicule. Et surtout, kiffer jusqu’à la fin ! ».