SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI
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L'INCOMPARABLE
SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI

La team radio, la mafia des lyonnais

RALLYE AÏCHA DES GAZELLES 2023
Autour du Rallye

Ils sont quatre. Quatre cousins, venus de Lyon, à truster depuis plusieurs années les postes du relais radio. Des vignes au désert, ils travaillent en famille, plus soudés que jamais.

Devant les instructions, ils ne sont pas trop de quatre pour se rappeler comment faire. « Le premier jour, il y a quelques hésitations. Il faut se remettre dedans », admettent les cousins. Mais la pratique revient vite. Surtout quand Tony, le référent, prend les choses en main.
À 40 ans, le bijoutier est le premier de la bande à avoir rejoint les Gazelles en 2016. Six édition qu’il installe les antennes relais sur les montagnes, qui permettent d’assurer la communication, et donc, la sécurité, entre les membres du rallye. « On se déplace chaque jour pour chercher sur les hauteurs les endroits où le réseau est le meilleur. On y va en voiture, à pied quand il faut grimper et parfois même en hélico. Ça c’est exceptionnel, on voit ce que personne ne voit ». Des souvenirs qui ont vite convaincu Juien et Benoît, ses cousins, de le rejoindre sur la course et d’embarquer avec eux Mathieu, ami de longue date et « quatrième cousin du désert ». Une affaire qui roule : depuis qu’ils ont mis les pieds au Maroc, les lyonnais n’ont pas raté une édition.

Apprendre à contempler

Aucun n’avait pourtant de connaissances en matière de radio ou de télécommunication. « C’est Tony qui nous a formé. Ils nous a transmis ce que lui même avait appris à son arrivée. Le reste, c’est de la pratique », explique Julien, dessinateur mouliste et doyen de la bande. Tous les quatre travaillent surtout le matin et le soir, pour poser les antennes. Entre deux, « on profite, on rejoint les gazelles sur les pistes pour les encourager, on va marcher. On sort complètement des sentiers touristiques, on se sent vraiment chanceux ».
Une chance que mesure Mathieu, deuxième rallye au compteur. Avant les Gazelles, ce mécanicien de 30 ans n’avait jamais quitté l’Europe. Dans le désert, il dit avoir découvert quelque chose de nouveau : « chez nous on a du mal à s’ennuyer, on a toujours quelque chose à faire, le portable à la main. Ici, il y a des temps morts et les gens en profitent. Ils se posent. Avec eux, j’apprends à contempler et à en profiter ».

Ronfler ensemble

Exit les disputes de familles, la bande est soudée. « On se connait, on savait que ça allait matcher », confie Tony. Une évidence aussi pour Benoît, électricien de 37 ans. « C’est rare que l’on passe quinze jours sans se voir, on est très proches. On a la même passion du sport, avec Mathieu la course à pied, avec Tony le vélo et tous les quatre, on fait de la rando ».
Si frictions il y a, il faut les chercher en haut d’une dune, autour d’une partie de cartes ou de boomerang : « Il y a des mauvais perdants, mais ça, ça reste entre nous »… Tout comme les ronflements, l’histoire ne dira pas qui des quatre garçons réveille les autres en pleine nuit !

2023-03-10T12:58:44+01:00

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